Extrait de "verslavictoire.com/1944"
Corrigé aussi quelques erreurs
"Le sable de la plage
Omahaest fin, ferme et de couleur dorée, excellent pour prendre du soleil ou
faire un pique-nique. Elle est légèrement en forme de croissant et
s'étant sur 6 kilomètres, à marée basse la plage a une largeur de 300
à 400 mètres de sable ferme. À marée haute, la distance entre l'eau et
les galets n'est que de quelques mètres. Les galets sont
infranchissables par les véhicules.
À l'approche des barges de
débarquement, les Allemands n'en croient pas leurs yeux, le lieutenant
Frerking s'écrie : « Ça alors, les voilà! Mais ce n'est pas possible,
ce n'est pas possible. » Il dépose ses jumelles et courre à son poste
de commandement situé dans un bunker près de Vierville. « Barges de
débarquement sur notre gauche, au large de Vierville, se dirigeant vers
la plage. » Le caporal Hein Serverloh s'exclame : « Ils sont fous,
vont-ils nager jusqu'au rivage sous notre nez ? » Le colonel du
régiment d'artillerie donne un ordre strict : « Retenez votre feu
jusqu'à ce que l'ennemi est atteint le rivage.>
Partout le long
de la falaise les soldats allemands regardent les barges de
débarquement approcher, leurs doigts sur la gâchette des armes
automatiques, fusils, fusée d'artillerie et mortiers. Dans le bunker
62, Frerking est au téléphone pour transmettre la position aux
artilleurs situés à quelques kilomètres à l'intérieur des terres. Vu
des barges de débarquement, le rivage semble paisible, les édifices et
les maisons environnantes sont intacts. Les clochers d'églises sont
encore debouts, défiants. Les bombardements précédent l'assaut n'ont
fait aucun dommage, tout est intact.
Soudain, Frerking donne
l'ordre de faire feu par téléphone et tous les artilleurs de la région
pressent la gâchette. À la gauche de Frerking se trouve trois positions
de
MG-42,
en avant un mortier fortifié et sur les pentes de la falaise, des
soldats d'infanterie dans des tranchées. Tous font feu en direction des
barges de débarquement."
Amitiés