Oradour-sur-Glaneenvoyé par Arbiteur117
Ce qui s'est passé à Oradour, n'est qu'un épisode terrible parmi d'autres qui ont jalonnés le déplacement la 2è SS.
Extrait du forum d'Elodie Frégé
"11 et 12 mai 1944 : région de FigeacLa division reçoit alors l'ordre d'inspecter les voies ferroviaires et les routes en vue d'un mouvement vers le Nord.
Le 11 mai 1944, à l'aube, Adolf Diekmann commandant le 1er bataillon du
régiment Der Führer, part avec son unité des villes de Valence d'Agen
et Moissac. Ils se dirigent sur la D653 vers le nord-ouest du
département du Lot. En chemin, dans les villages traversés (Lauzès,
Orniac, Blars, Grèzes), ils arrêtent des personnes qui seront
déportées. Entre Livernon et Assier, un accrochage se produit entre les
SS et les maquisards. À Latronquière, ils brûlent et pillent des
maisons. Quarante hommes sont arrêtés parmi la population, quinze
mourront en déportation. Quinze hommes sont arrêtés à Sousceyrac. Ils
capturent aussi un résistant, André Pezet, qui mourra à la suite de
violentes tortures. Les SS se divisent et investissent simultanément
plusieurs villages : Cardaillac, Gorses, Molières, et commettent
pillages, arrestations et déportations.
Une autre colonne de la division " Das Reich" atteint Le Bourg.
Treize hommes, après violences, sont arrêtés. À 8 heures, à
Lacapelle-Marival, tous les hommes, de 16 à 60 ans, sont regroupés sur
la place du village. Soixante treize sont arrêtés et acheminés avec
tous les autres prisonniers vers Cahors où ils sont enfermés pour la
nuit dans les caves à charbon du lycée Clément Marot. Le 12 mai, ils
sont amenés à la caserne de Montauban où ils arrivent à 14 h. Pendant
quelques jours ils subiront violences, tortures, exécutions sommaires.
À partir du 21 mai, les officiers, au hasard, envoient les prisonniers
vers les camps de concentration ou au travail forcé en Allemagne.
Certains n'en reviendront pas. Les SS rejoignent Terrou pour y capturer
les hommes, mais les habitants, prévenus se sont cachés dans les
forêts. Les soldats pillent les maisons. Ils se rendent ensuite à
Saint-Céré où trente-sept personnes sont enfermées dans un autobus puis
conduites et emprisonnées à Maurs.
Le 12 mai 1944, les SS encerclent la ville de Figeac. Quatre cent
quarante-huit habitants sont rassemblés dans la cour de la gendarmerie
ou détenus de l'Hotel Tillet place des Carmes (maintenant place du 12
mai 1944). Regroupés avec d'autres prisonniers, ce sont plus de 800
personnes qui sont arrêtées et regroupées à la caserne des Dragons de
Montauban. Certaines sont torturées, d'autres sont fusillées, 540 sont
déportées (à Neuengamme et à Dachau), un grand nombre est aussi envoyé
au travail forcé en Allemagne. Le même jour, des soldats tuent et
pillent dans deux villages des environs : Lunan et Saint-Félix.
21 mai 1944 à Frayssinet-le Gélat Le 21 mai 1944 vers 17 heures, deux colonnes venant de de
Villefranche-du-Périgord traversent le village et s'arrêtent sur la
route de Cahors. À 18h30, une dernière colonne arrivant de Fumel stoppe
au cœur du bourg. Tous les hommes sont rassemblés sur la place du
village, les lignes téléphoniques sont coupées. Finalement, trois
femmes sont pendues et onze hommes sont fusillés.
Début juin 1944 : Figeac et Issendolus Le 1er juin les résistants sabotent la voie ferrée à Capdenac-Gare.
En représailles, les soldats allemands basés à Caylus tuent neuf civils
à Limogne-en-Quercy, Cadrieu et Frontenac.
Le 3 juin, le maquis du Colombier attaque deux voitures
allemandes. Les allemands fusillent alors 19 habitants au Cayla commune
de Linac, à Viazac et à Bagnac-sur-Célé.
Le 8 juin, ils abattent un vieillard à Issendolus, puis partent au
hameau de Gabaudet ou de nombreux volontaires se sont rassemblés dans
les granges suite à l'annonce du débarquement de Normandie. 44
personnes sont massacrées, 70 sont déportées.
Déplacement vers le Front La division "Das Reich" remonte alors vers le front de Normandie,
elle est ralentie par la Résistance à Bretenoux et Cressensac. Elle
intervient le 9 juin 1944 lors du massacre de Tulle : 99 pendus et 149
déportés. Elle doit stationner dans la région de Limoges pour réduire
les maquis. Cependant, le 8 juin au soir, elle reçoit l'ordre de monter
en Normandie le plus rapidement possible.
En fin de matinée du 10 juin, Adolf Diekmann et ses hommes
massacrent la population et détruisent le village d'Oradour-sur-Glane :
642 victimes.
a bientôt