Hans Heinrich DIBBERN était officier de la Panzer-Lehr, le matin du 25 Juillet 1944 il se souvient:" La 1ére vague est arrivée trés vite. On n'entendait plus que ces centaines de bombardiers au-dessus de nous. Les premiéres bombes tombaient, tout était recouvert de poussiére, des morceaux de métal volaient, des blindés gisaient sur le coté, d'autres sur le dos, c'était comme le brouillard, on ne reconnaissait plus son voisin. Les maisons étaient écroulées, on ignorait où se trouvait son camarade, on ne savait pas où était l'ennemi et personne ne savait ce qui allait se passer. Notre poste de bataillon n'avait plus de contact avec nos compagnies. Les postes de radio ne fonctionnaient plus, les lignes étaient détruites, les opérateurs étaient morts, d'autres blessés. De tous cotés on voyait des membres déchiquetés, c'était horrible, une chose qu'on ne pourra jamais oublier. Nous étions convaicus que c'était le début de la fin de cette guerre. On l'apprit plus tard, notre division qui au départ et avec 4 à 500 chars s'était engagée dans la bataille, n'en comptait plus que six".