6 juin 1944, mon débarquement (le devoir de mémoire) Le jour le plus long, aussi bien vu du côté Allemand que de celui des alliés. Ce n'est pas Band of Brothers ni même le Soldat Ryan! |
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| La 101è à Carentan | |
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severlow Admin
Nombre de messages : 1909 Age : 74 Localisation : La Houssaye Loisirs : météo, sciences, maths, histoire Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: La 101è à Carentan Sam 8 Mar - 18:48 | |
| D'après l'excellent site: carentan101airborne.free.fr/ " Mardi 6 juin 1944 : 3h00 : La première ligne de front américaine est réalisée entre La barquette et la mer. Plusieurs tentatives entreprises les jours suivants pour reprendre l'Ecluse échouèrent et coûtèrent aux Allemands 150 tués ou blessés, le gros d'un bataillon de 800 hommes fut fait prisonnier. 4h30 : les premières bombes tombent sur Carentan, les civils se sont déjà réfugiés dans les caves et autres abris de la ville. Les 1ères cibles sont : - L'Ecole des garçons dont une partie de la façade tombe dans la cour de la mairie - La rue du Valnoble où d'immenses cratères se forment devant le garage Novince et près de l'Hôtel des Herbagers. - Rue Sébline et rue du Haras des maisons s'écroulent sur les habitantsAprès ces premiers bombardements on décompte déjà 6 morts et de nombreux blessés tous transportés vers l'hôpital par des particuliers et par la défense passive. 14h30 : Trois nouvelles vagues d'avions arrivent et lâchent leur chargement de bombes sur la ville, toute la ville est prise pour cible, la gare est particulièrement touchées, le passage à niveau est totalement détruit, la voie ferrée est tordue, arrachée.
Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA Voie ferrée Paris-Cherbourg |
Voie ferrée Paris-Cherbourg |
Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA Passage à niveau | Les rues Sébline, Saint-Côme et la RN 13 sont criblées de trous de bombes.C'est durant ce bombardement que le Docteur Caillard, Maire de Carentan est grièvement blessé alors qu'il se rend à la Mairie, transporté à l'hôpital, il meurt deux heures après sans avoir repris connaissance. Rue des Vi1las une fami1le entière de huit personnes est pulvérisée dans sa maison atteinte de plein fouet. A côté, dans une maison effondrée la mère et trois enfants tués sont ensevelis sous les décombres. Le père, blessé, et les autres enfants sont transportés à l'hôpital où arrivent également dix huit nouvelles victimes et de nombreux blessés.Dans le camp allemand c'est la panique générale, les archives sont déménagées de la Kommandantur (Place de la République)."Amitiés
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