Définition par l’armée
L’armée reconnaît les correspondants qui réalisent sans nul doute une
fonction publique dans la dispersion des nouvelles concernant les
opérations de l’armée en temps de guerre.
Le terme correspondent est utilisé pour les journalistes, écrivains,
radio commentateurs, photographe, cinéaste d’actu, accrédité par le WD
(War Department=Ministère de la guerre) sur le théâtre des opérations
ou sur une Base command dans ou hors du territoire des USA en temps de
guerre.
Le statu du correspondant en temps de guerre quelques soit le lieu,
qu’il soit ou non en service dans les forces armées répondra aux lois
militaires et il est sous le contrôle du commandant de l’Army Force
qu’il accompagne.
En cas de capture par l’ennemi, il doit être traité comme un prisonnier
de guerre, puisqu’il dispose d’un certificat des autorités militaires
des forces armés déclinant son identité et sa fonction (suivant l’art
81 titre VII de la conférence de Genève de 1929)
Il ne peut exercer un commandement ni être armé.
Les correspondants ont les mêmes privilèges que les officiers des USA,
pour le logement, transport, mess et soins médicaux. Le reste étant à
la charge de l’intéressé.
Il est libre de converser avec les hommes de troupes, après
l’approbation de l’officier présent lors de l’interview. Il ne doit
lors de ses question ni gêner un garde, ni essayer par le biais de son
reportage essayer de découvrir des informations secrètes.
Toutes les demandes pour accréditer un correspondent doivent être faite
au WD bureau des relations publiques s. Les informations suivantes
doivent être fournies nom adresse, qualifications et expériences
passées, noms des précédents employeurs, nationalité lieu et date de
naissance, état de santé, le type d’unité choisi pour accompagner…
Le nombre de correspondant par force sur le terrain dépend d’un quota
établit par le WD, généralement un correspondent par secteur d’activité
des médias.
Aucun officier, homme de troupe ou employé civil n’est autorisé à
publier un article sur le théâtre des opérations sans l’accord du
command de secteur.
Les correspondants ne peuvent signer leurs articles avec un « titre » militaire.
Le correspondant avant de partir doit signer un document avec inscrits dessus ses devoirs et droits.
Puis reçoit ses lettres de créances et sa carte d’identification
correspondante, via le Bureau des relations publiques du WD (formulaire
65-1) idem à la carte d’identité des officiers mais ici de couleur
verte.
Il doit la montrer des que demandée, dans le cas contraire il sera mis
aux arrêts ou en prison. Des laissez-passer pourront lui être fournis
si nécessaire.
Son uniforme
Il est autorisé à disposer du même uniforme que les officiers, mais
sans les insignes de grade, Arme ou service, (en fait seulement les
U.S. métal sont autorisés.)
le port du calot officier doit être sans le liseré off., ou toute marque dévolue aux officiers U.S.
Pour la veste 4 poches aucune ornementation sur les bas de manches, les
boutons seront soit en plastique marron plein, ou du type standard US
mais dont les armoiries auront disparues par un remplissage en
matériaux divers et redorés ou repeints en couleur marron « dark ».
Uniquement est autorisé sur la veste les lettres U.S. des officiers
portés comme ces derniers.
A l’entrée de la guerre, il existe les brassards suivant portant les
mots « Correspondent » « Phototographer », « Radio Commentator », «
Correspondent Chauffeur », « Phototographer Chauffeur », « Radio News
Chauffeur », « Correspondent Messenger », « Photographer Messenger
Radio ». Les brassards sont fournis par le WD.
En avril 1942, tous ces brassards sont remplacés par seulement deux modèles.
Le Correspondant dispose d’un brassard vert avec la lettre C
(correspondent pour tous les types de correspondants) ou P (photograph)
en blanc, le brassard doit être porté comme les autres brassards de
l’Army.
On voit apparaître vers cette même période (date ?) et jusqu’à la fin
de la guerre, toute sorte de patches, tabs, marquages sur le Casque US
(comme un C blanc peint, ou « Press ») etc…
Officiellement aucune trace n’existe officialisant les tabs, patches et marquages sur le casque.
Amitiés