6 juin 1944, mon débarquement (le devoir de mémoire)
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Le jour le plus long, aussi bien vu du côté Allemand que de celui des alliés. Ce n'est pas Band of Brothers ni même le Soldat Ryan!
 
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 Les Pathfinders, extrait

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severlow
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MessageSujet: Les Pathfinders, extrait   Les Pathfinders, extrait Horlog10Ven 31 Aoû - 19:13

"Dans les C-47, les hommes se préparent à faire le saut « qui vous apporte des ennuis après avoir touché le sol. » C'est le saut à $10,000 (on a demandé aux GI d'acheter une police d'assurance vie de $10,000). Le vol, d'un peu plus de 2 heures, au-dessus de l'Angleterre et de la Manche, marque la fin de l'entraînement, de la préparation et des briefings et marque le début des combats.

Les pilotes ont peur, pour la plupart il s'agit de leur première mission de combat. Ils n'ont pas été entraînés pour un vol de nuit, le mauvais temps ou les tirs anti-aériens. Leur C-47 est conçu pour transporter de l'équipement ou des passagers, ils ne sont ni armés, ni blindés et leur réservoir de carburant n'est pas protégé. La possibilité d'une collision aérienne est présente dans chaque esprit, les pilotes font partie d'une gigantesque armada : 437 C-47 sont nécessaires pour transporter la 101ème division aéroportée en Normandie et environ le même nombre pour la 82ème. Ils volent en formation V-V, s'étirant sur une longueur de 480 Km, neuf avions de large, sans possibilité de communication radio. Les avions sont séparés d'une distance de 30 mètres à l'intérieur d'un même groupe de 9 avions et de 300 mètres entre chaque groupe, sans aucune lumière à l'exception d'une petite lumière bleue sur le bout de la queue. C'est une formation très serrée pour des avions dont l'envergure est de 20 mètres de longueur par 30 mètres de largeur.

Ils traversent la Manche à une altitude de 500 pieds ou moins afin d'échapper à la détection radar des Allemands, puis grimpent à une altitude de 1,500 pieds afin d'échapper aux batteries anti-aériennes installées sur les îles de la Manche. À l'approche du Cotentin, ils redescendent à 600 pieds environ, l'altitude désignée pour sauter, afin de limiter le temps de descente des troupes alors vulnérables.

Ils atteignent le littoral et frappent le banc de nuages perdant toute visibilité. Instinctivement, les pilotes se séparent, certains descendent, d'autres montent, tout en s'écartant de la formation vers la gauche ou la droite afin d'éviter une collision. Lorsqu'ils émergent des nuages, après quelques secondes pour certains et quelques minutes pour d'autres, ils sont désespérément séparés.

Soudainement l'enfer se déchaîne, des projecteurs, balles traçantes et des explosions remplissent le ciel, pour les pilotes, ils leur semblent impossibles de traverser ce mur de feu sans être descendu, mais ils n'ont pas le choix, ils doivent avancer. Ils sont atteints par des tirs d'armes automatiques, des obus de 20mm et de 80mm. On aperçoit des avions se faire descendre à droite, à gauche, en dessous, d'autres explosent. Ils n'ont aucune idée de l'endroit où ils se trouvent, à part d'être au dessus du Cotentin.

Les pilotes ont allumé leurs lumières rouges au-dessus des portes lorsqu'ils ont dépassé les îles de la Manche. C'est le signal pour les chefs de saut de donner l'ordre à leurs hommes de se tenir debout et de s'accrocher. Ils allument la lumière verte lorsqu'ils croient être rendus près de la zone de parachutage. La plupart des bataillons sautent à la mauvaise altitude, trop bas pour certains qui atteignent le sol très rapidement, trop haut pour d'autres dont la descente paraît durée une éternité."

Extrait tiré de l'excellent site : verslavictoire.com

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MessageSujet: Vers la victoire.com   Les Pathfinders, extrait Horlog10Mar 4 Sep - 0:30

Les Pathfinders partent les premiers, ils précèdent le principal contingent de troupes d'environ 1 heure. Leur mission est de marquer les zones de parachutages à l'aide de radios automatiques. Les Eureka et les lumières Holophane sont placés en forme de T au sol, mais des bancs de nuages forces les pilotes à voler au-dessus d'eux ou en dessous. Les Pathfinders sautent donc soient d'une trop haute altitude ou d'une trop basse altitude. De plus les tirs anti-aériens obligent les pilotes à se replier, ce qui les fait dévier de leur route. Par conséquent, des 18 huit équipes de Pathfinders américains, une seule a atterri à l'endroit prévu. Une des équipes est tombée dans la Manche.

Pendant que les Pathfinders se dirigent vers leurs objectifs, les hommes de Howard sont en route, 13,400 paras américains et 7,000 paras britanniques. Les Américains suivent une route précisent marquées par des Eurekas situés à 15 Km d'intervalle et par des balises aériennes situées à 50 Km d'intervalle. À plus de 50 Km dans la Manche, le bateau patrouilleur britannique Gallup indique la route. 50 autres kilomètres additionnels pour atteindre le point de contrôle Hoboken, marqué par une lumière située sur un sous-marin britannique. Tous les avions maintiennent le silence radio, donc aucun des pilotes n'est prévenu du banc de nuages rencontrés par les Pathfinders au-dessus du Cotentin.

Dans les C-47, les hommes se préparent à faire le saut « qui vous apporte des ennuis après avoir touché le sol. » C'est le saut à $10,000 (on a demandé aux GI d'acheter une police d'assurance vie de $10,000). Le vol, d'un peu plus de 2 heures, au-dessus de l'Angleterre et de la Manche, marque la fin de l'entraînement, de la préparation et des briefings et marque le début des combats.

Les pilotes ont peur, pour la plupart il s'agit de leur première mission de combat. Ils n'ont pas été entraînés pour un vol de nuit, le mauvais temps ou les tirs anti-aériens. Leur C-47 est conçu pour transporter de l'équipement ou des passagers, ils ne sont ni armés, ni blindés et leur réservoir de carburant n'est pas protégé. La possibilité d'une collision aérienne est présente dans chaque esprit, les pilotes font partie d'une gigantesque armada : 437 C-47 sont nécessaires pour transporter la 101ème division aéroportée en Normandie et environ le même nombre pour la 82ème. Ils volent en formation V-V, s'étirant sur une longueur de 480 Km, neuf avions de large, sans possibilité de communication radio. Les avions sont séparés d'une distance de 30 mètres à l'intérieur d'un même groupe de 9 avions et de 300 mètres entre chaque groupe, sans aucune lumière à l'exception d'une petite lumière bleue sur le bout de la queue. C'est une formation très serrée pour des avions dont l'envergure est de 20 mètres de longueur par 30 mètres de largeur.

Ils traversent la Manche à une altitude de 500 pieds ou moins afin d'échapper à la détection radar des Allemands, puis grimpent à une altitude de 1,500 pieds afin d'échapper aux batteries anti-aériennes installées sur les îles de la Manche. À l'approche du Cotentin, ils redescendent à 600 pieds environ, l'altitude désignée pour sauter, afin de limiter le temps de descente des troupes alors vulnérables.


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