6 juin 1944, mon débarquement (le devoir de mémoire)
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6 juin 1944, mon débarquement (le devoir de mémoire)

Le jour le plus long, aussi bien vu du côté Allemand que de celui des alliés. Ce n'est pas Band of Brothers ni même le Soldat Ryan!
 
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 PzKpfw V Panther ou Sd.Kfz 171

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severlow
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MessageSujet: PzKpfw V Panther ou Sd.Kfz 171   PzKpfw V Panther ou Sd.Kfz 171 Horlog10Mer 11 Juin - 14:54

Type : char de combat.

Equipage : 5 hommes.

Armement : un canon KwK 42 2/70 de 7.5 cm ; 2 mitrailleuses MG34 de 7.92 mm.


Blindage
: minimum 20 mm ; maximum 120 mm.


Dimensions :



longueur 6.68 m ;


largeur
3.3 m ;


hauteur
: 2,95 m (les données sur les dimensions concernent l’Ausf G).


Poids
: 44,8 t.


Pression au sol
: 0.88 kg/cm2.


Puissance massique
: 15,9 ch/t.

Moteur : Maybach HL 230 P 30 V-12 à essence refroidi par eau. développant 700 ch à 3 000 tr/mn.


Performances




vitesse sur route : 46 km/h ;


vitesse en tout-terrain
: 24 km/h ;


autonomie
: 177 km :

obstacle vertical : 0,9 m ;


coupure franche
: 1,9 m ;

gué : 1,4 m ;

pente 35%.


Temps de service
: dans l’armée allemande de 1943 à 1945. Egalement employé par la France et l’Union soviétique après la guerre.

Bien que les forces allemandes l’aient rencontré dès
les premiers jours de la campagne de Russie, le T.34 soviétique ne posa
aucun problème sérieux jusqu’au 6 octobre 1941. Mais ce jour-là, la 4e
Panzerdivision éprouva des pertes sévères à la suite d’une attaque
lancée par une importante formation de chars de ce type. Le général
Guderian réclama des mesures immédiates, qui se concrétisèrent par un
marché d’études passé le 25 novembre à MAN et Daimler-Benz pour la
définition d’un engin blindé de 30 tonnes capable de surclasser le char
soviétique.

Les projets des deux constructeurs furent prêts quatre
mois plus tard. Hitler intervint pour demander l’adoption d’un canon de
75 mm plus long que le L/48 prévu, et le lancement immédiat d’une
première série de 200 exemplaires du prototype Daimler-Benz, le plus
proche du T.34 avec son moteur diesel et sa suspension à ressort à
lames. Mais la commission responsable du programme préféra le projet de
MAN et la commande initiale fut annulée et reprise au nom de ce dernier.

Le prototype en acier doux fut préparé pour les essais
qui se déroulèrent à Nuremberg en septembre 1942. Peu après un second
prototype put être détaché au polygone d’essais militaires de
Kummersdorf.

Mais, entre-temps, le renforcement du blindage exigé
par Hitler avait fait passer la masse au-dessus de 35 tonnes, ce qui
rendit nécessaire d’augmenter la puissance en passant du moteur HL 210
au HL 230 de 700 chevaux. Même alors la vitesse maximale ne put
dépasser 45 km/h.

Les 250 premiers exemplaires devaient être disponibles
en mai 1943, et 600 en septembre. Comme MAN n’avait pas les moyens de
tenir un tel engagement, l’OKH (Commandement Suprême de la Werhmacht)
décida de lui adjoindre Henschel et MNH pour la phase de production du
char. Celui-ci reçut officiellement l’appellation Pz.Kpfw.V « Panther »
Ausf. D (Sd.Kfz.171).

Entre-temps, avant même l’entrée en service des
premiers Panther, MIAG reçut l’ordre de mettre au point une version
chasseur de chars utilisant le même châssis et armée du canon de 88
L/71 du Tigre (Jagdpanther). Le premier Panther sortit des chaînes de
montage de MAN en novembre 1942.

La technique



La configuration de ce char était bien dans la
tradition germanique : un compartiment avant pour le pilote, et les
organes de transmission, compartiment moteur à l’arrière, pilote en
place avant gauche, avec champ visuel assuré par une fente occultable
et un jeu de prismes en complément de deux épiscopes sur le toit du
châssis, devant la trappe d’accès. Dans la version G, les deux
épiscopes furent remplacés par un seul épiscope rotatif.

Le radio-mitrailleur prenait place à sa droite. Son
arme passait par une tape verticale occultable, ou bien se trouvait
montée sous casemate sphérique (types A et G). L’équipement radio était
installé sur la droite, dans l’excroissance en surplomb sur la
suspension. La boîte de vitesse à sept rapports tous synchronisés était
logée entre les deux sièges. Les groupes réducteurs des barbotins se
trouvaient face à ceux-ci, à l’avant. La direction était commandée par
des freins à disque Argus et assistée par des épicycloïdes à engrenages.

Dans la tourelle, le tireur avait son siège à la
gauche du canon. Celui-ci était capable de percer à 1 000 mètres de
distance un blindage de 140 mm. Il était muni d’un frein de bouche à
deux stades (globulaire sur les 20 premiers exemplaires). La mise à feu
électrique se faisait par pédale. La mitrailleuse coaxiale était
commandée par le chargeur à partir de son siège situé à droite, par
action sur une pédale.

Le poste du chef de char se trouvait en arrière et à
gauche, en raison de la longueur de la culasse du canon qui séparait
pratiquement la tourelle en deux parties. Son siège se trouvait à
proximité du tourelleau, initialement de forme cylindrique à six fentes
de visée (type D), plus tard de forme arrondie et doté de sept
épiscopes. La trappe du tourelleau arrondi s’ouvrait à l’horizontale.
Sur ce type de tourelleau monté pour la première fois sur la version A
puis sur la version G, il y avait à l’extérieur un rail semi-circulaire
permettant l’emploi d’une mitrailleuse pour la défense contre-avions ou
contre des objectifs à terre. L’arme reposait sur un affût fixé sur ce
rail par l’intermédiaire d’un support flexible.

La tourelle du Panther était munie d’un panier (de
tourelle), c’est-à-dire d’une plaque de plancher tournante suspendue. A
l’arrière, une ouverture circulaire à la disposition du chargeur,
facilitait la mise à bord des munitions. Sur la gauche, sous le
tourelleau, il y avait un orifice circulaire pour l’évacuation des
douilles, et trois autres trappes qui toutes furent supprimées sur les
versions A et G.

Le moteur, un Maybach à essence refroidi par eau, de 23
litres de cylindrée, était dérivé du HL 210 monté sur les premier
exemplaires de série. On y accédait par une large porte de visite
ménagée au centre de la toiture du compartiment moteur, où se
trouvaient aussi les orifices de refroidissement correspondant à chaque
radiateur, avec leurs ventilateurs. L’échappement des gaz se faisait
vers le haut à travers deux manchons fixés à la paroi postérieure du
châssis. Presque toutes les variantes de série se caractérisaient par
la présence de coffres à accessoires fixés sur les côtés des pots
d’échappement.
Le châssis était monobloc, usiné par soudure et renforcé dans ses
parties vitales par des encastrements.

Son épaisseur maximale (80 mm) se trouvait vers
l’avant, où la plaque de blindage faisait un angle de 55° sur
l’horizontale de façon à faire ricocher les obus vers le haut sans
toucher le masque frontal de la tourelle. Presque tous les chars
Panther eurent par la suite la partie supérieure de leur suspension
protégée par des plaques de jupe.

Le train de roulement était constitué de huit paires de
galets de chaque côté, dont chacune était fixée par un balancier à une
barre de torsion accouplée à une seconde parallèle à la première. Les
galets du côté droit étaient fixés derrière leurs barres de torsion
respectives, et ceux du côté gauche devant. Ces galets à disque et
flasque caoutchoutée roulaient sur quatre guides. ceux des axes n° 2,
4, 6 et 8 sur les bords de la chenille, ceux des axes 1, 3, 5 et 7 au
centre, chacun se trouvant donc décalé par rapport au précédent.

Ce système avait l’avantage d’une bonne répartition de
la masse, mais était cause de graves difficultés d’entretien et de
pertes de temps. Les chenilles étaient du type à maillon continu en
acier embouti, avec double entraînement.

L’évolution




Les 20 premiers exemplaires (version A) se
caractérisaient par un blindage frontal de 60 mm seulement, une boîte
de vitesses ZF7 à disques d’embrayage et freins, un canon à frein de
bouche globulaire, et par une excroissance sur le côté gauche de la
tourelle, qui correspondait au tourelleau.

La version D suivit à partir de janvier 1943. Elle se
distinguait par son tourelleau cylindrique, par ses fentes de visée
frontales et par ses tubes lance-fumigènes de tourelle. Par la suite,
la version A fut rebaptisée D l et la version D, D2.

Alors seulement la véritable version A fit son
apparition. Elle se caractérisait par un tourelleau monobloc, une
mitrailleuse sous casemate sphérique dans le châssis, un lance-bombes
actionné par le chargeur et monté dans le toit de la tourelle (à la
place des deux lance-fumigènes triples). Les trappes latérales de
tourelle disparurent avec cette version.

Le dernier modèle de Panther produit en grande série
fut celui dit de version G, facilement reconnaissable à la forme
rectiligne des panneaux latéraux de la superstructure. Il comprenait
quelques autres innovations, dont la suppression de la fente de visée
frontale et son remplacement par un épiscope, et le montage des trappes
d’accès du pilote et du radio/mitrailleur perpendiculairement à l’axe
longitudinal du char, avec ouverture par glissement latéral et non plus
par rotation ; ce fut aussi la généralisation du lance-bombes à la
place des lance-fumigènes et, plus tard, le renforcement de la partie
basse du masque du canon, pour éviter que les projectiles ayant ricoché
sur le blindage de la tourelle ne vinssent perforer le toit du châssis,
épais de 15 mm seulement.

A l’intérieur, les volumes de stockage ménagés dans les
parties en surplomb de la superstructure furent équipés de casiers à
portes coulissantes et leur capacité portée de 79 à 82 obus.
Sur les tout derniers modèles, le cylindre contenant l’écouvillon du
tube, fixé normalement sur le flanc droit, fut déplacé sur le capot du
moteur.

La dernière version du Panther (Ausf. F)ne put entrer
en service. Elle avait un train de roulement d’un nouveau type,
comprenant sept galets de roulement doubles à bandage métallique (type
Tigre), non imbriqués entre eux. La tourelle aussi était nouvelle, avec
un masque de forme presque conique et un télémètre.

Sur le châssis du Panther, les Allemands réalisèrent en
1943 un excellent chasseur de chars, le Jagdpanther, en prolongeant
vers le haut le blindage frontal et latéral et en armant l’engin d’une
pièce de 88 long (L/71). La mitrailleuse de châssis était conservée.

Dans les deux versions char et chasseur de chars du
Panther, il exista des engins de commandement possédant le même
armement plus un équipement radio plus puissant. Il fut aussi réalisé à
partir du même châssis un char observatoire d’artillerie à tourelle
fixe et canon factice (appelé Beobachtungspanzer Panther).

L’emploi




Le Pz.Kpfw. V Panther fut engagé pour la première fois
sur le front de l’Est en juillet 1943, lors des opérations de réduction
de la poche de Koursk. Sa mise au point était toutefois inachevée, et
ses équipages insuffisamment entraînés, ce qui se traduisit par des
résultats peu convaincants. En cette occasion le besoin se fit
particulièrement sentir d’un char de dépannage et de récupé
ration à la mesure d’engins de cette masse. besoin qui ne devait être
satisfait qu’un an plus tard lorsque les usines Demag adaptèrent
environ 300 Panther (Bergepanther) à cette nouvelle mission en les
équipant notamment d’un treuil de grande puissance et d’une robuste
bêche d’ancrage.

Les problèmes d’ordre technique apparus lors des
premières expérimentations au combat, reçurent des solutions sur les
modèles ultérieurs, mais les défauts constatés dans la transmission ne
purent jamais être totalement éliminés.
Les indubitables qualités du Panther (et son prix peu élevé, 117 000
marks, à peine supérieur à celui du Pz.KpfW.IV qui en coûtait 103 462)
suscitèrent de l’intérêt en Italie et au Japon.

La première en obtint la licence de fabrication, mais
les autorités militaires de l’époque penchaient plutôt vers une
importation directe. Quant aux Japonais, ils ne purent jamais prendre
livraison de l’unique exemplaire qu’ils avaient acheté.

On a évalué à 6 000 le nombre des Panther des diverses
versions ayant combattu au sein de la Panzerwaffe sur les trois fronts
de l’Est, d’Europe méridionale et de l’Ouest. Il en subsiste
aujourd’hui quelques exemplaires dont un en état de marche (aux
États-Unis). De même, il reste à l’Aberdeen Proving Ground un survivant
de ce Jagdpanther qui fut construit à 384 exemplaires en deux variantes
(l’une à tube usiné d’une seule pièce, l’autre en deux éléments avec
collier de fonte boulonné).
PzKpfw v Panther ou Sd.kfz 171


PzKpfw V Panther ou Sd.Kfz 171 Pzkpfw10

Amitiés PzKpfw V Panther ou Sd.Kfz 171 210
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